Débordons un peu du strict cadre de l'université, et intéressons-nous à cette chanson de Grand Corps Malade. Le clip est nul, mais le texte intéressant.
http://www.dailymotion.com/video/x991iq_grand-corps-malade-education-nation_music
jeudi 14 mai 2009
mercredi 13 mai 2009
Lettre ouverte de sept présidents d'université à Nicolas Sarkozy
Voici une lettre ouverte au président de la République, beaucoup plus intéressante que les rodomontades de la CPU…
Monsieur le président de la République,
Si nous nous permettons de nous adresser à vous maintenant, c'est que la situation dans les universités est grave.
Quelle que soit la façon dont on vous présente les choses, aussi bien officiellement que dans les médias, la confusion règne : on vous dit à la fois qu'il ne se passe rien de considérable et que tout rentre dans l'ordre, et en même temps que l'année risque d'être perdue dans des troubles et des désordres intolérables. C'est là un tableau pour le moins contradictoire.
La réalité est certes contrastée. Mais, dans certains établissements et dans certaines filières, il n'est pas sûr que les examens puissent se tenir dans des conditions correctes ni même simplement se tenir. Et la solution du décalage au début de l'été pas davantage le basculement en septembre ne constituent la moindre solution à ce type de problème. Il y a risque réel de non-validation du semestre, donc de l'année, ce qui est aussi catastrophique pour les étudiants qu'ingérable pour nos administrations - sauf à laisser les universités éventuellement concernées inventer, dans le cadre de leur autonomie, des modes de règlement du problème indépendants des contrôles strictement bureaucratiques des tutelles : à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Quel est l'état d'esprit des acteurs de la communauté universitaire ? On peut le présenter sous deux aspects. L'un d'eux, que vous avez sans doute perçu dès le début de la crise, c'est l'opposition et la colère de la quasi-unanimité des parties prenantes (sociétés savantes, organes décisionnels professionnels de l'enseignement supérieur, structures académiques, syndicats de tous bords...) vis-à-vis des deux grands chantiers que vos ministères ont ouverts : la réforme des statuts des enseignants-chercheurs et l'ensemble du dispositif de la formation et du recrutement des professeurs des écoles et des lycées et collèges. Une telle union n'avait jamais été vue.
Le second aspect est davantage et durablement porteur de tensions. Comme le traitement du premier point reste ambigu, subsiste une impression diffuse et tenace d'une volonté ministérielle de passer systématiquement outre les avis de la communauté universitaire. Pour parler clair, beaucoup n'ont plus confiance.
Pourtant, toutes les raisons ont été largement, clairement et publiquement expliquées qui entraînent à voir dans les mesures prises un ensemble de réformes sans grand impact positif, voire aggravantes, menées dans la précipitation et sans réelle consultation d'une communauté universitaire habituée à la collégialité dans la prise de décisions et encouragée depuis des années dans l'idée et la pratique qu'elle doit s'investir dans le gouvernement de l'enseignement supérieur et de la recherche.
La sagesse consiste évidemment à décider un moratoire, de manière à favoriser une réflexion réelle, et collective, sur cette question qui déborde amplement le milieu universitaire, et qui touche, justement parce que nous sommes une démocratie, tous les enfants de toutes les familles du pays.
Or que constatons-nous ? Il n'y a ni suspension ni moratoire - mais une série de mesures, d'indications, de commissions, de projets, d'annonces, qui conduisent à faire entériner des dispositifs confus, peu lisibles et globalement nocifs. D'où un sentiment général d'amertume, de colère, de rancoeur, voire de désespoir, qui aboutit à un mélange de consternation et de radicalisation avec le risque de comportements de plus en plus incontrôlables. C'est miracle que l'on en ait jusqu'à maintenant limité la propagation.
Qu'en sera-t-il quand on sera conduit à envisager que, par suite de l'obstination ministérielle ou d'une démarche excessivement tatillonne de l'administration des tutelles, des milliers d'étudiants puissent perdre leur année ? La démarche actuelle génère, dans le milieu de la culture, de la recherche et de l'enseignement, très attaqué et moqué ces temps-ci, un malaise profond, durable, et aux effets lointains, très peu susceptible de donner de l'attractivité à notre enseignement supérieur et à notre recherche.
Il faut donc, vite, des gestes d'apaisement vigoureux, radicaux et clairs, que vous seul, Monsieur le président de la République, pouvez accomplir avec éclat et avec sagesse. C'est la confiance qu'exprime de la sorte notre profond respect.
Pascal Binczak, président de l'université Vincennes - Saint-Denis (Paris-VIII) ;
Lise Dumasy, présidente de l'université Stendhal (Grenoble-III) ;
Anne Fraïsse, présidente de l'université Paul-Valéry (Montpellier-III) ;
Bernadette Madeuf, présidente de l'université Paris-Ouest (Paris-X) ;
Georges Molinié, président de l'université Paris-Sorbonne (Paris-IV) ;
Philippe Rollet, président de l'université Lille-I, sciences et technologies.
Monsieur le président de la République,
Si nous nous permettons de nous adresser à vous maintenant, c'est que la situation dans les universités est grave.
Quelle que soit la façon dont on vous présente les choses, aussi bien officiellement que dans les médias, la confusion règne : on vous dit à la fois qu'il ne se passe rien de considérable et que tout rentre dans l'ordre, et en même temps que l'année risque d'être perdue dans des troubles et des désordres intolérables. C'est là un tableau pour le moins contradictoire.
La réalité est certes contrastée. Mais, dans certains établissements et dans certaines filières, il n'est pas sûr que les examens puissent se tenir dans des conditions correctes ni même simplement se tenir. Et la solution du décalage au début de l'été pas davantage le basculement en septembre ne constituent la moindre solution à ce type de problème. Il y a risque réel de non-validation du semestre, donc de l'année, ce qui est aussi catastrophique pour les étudiants qu'ingérable pour nos administrations - sauf à laisser les universités éventuellement concernées inventer, dans le cadre de leur autonomie, des modes de règlement du problème indépendants des contrôles strictement bureaucratiques des tutelles : à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Quel est l'état d'esprit des acteurs de la communauté universitaire ? On peut le présenter sous deux aspects. L'un d'eux, que vous avez sans doute perçu dès le début de la crise, c'est l'opposition et la colère de la quasi-unanimité des parties prenantes (sociétés savantes, organes décisionnels professionnels de l'enseignement supérieur, structures académiques, syndicats de tous bords...) vis-à-vis des deux grands chantiers que vos ministères ont ouverts : la réforme des statuts des enseignants-chercheurs et l'ensemble du dispositif de la formation et du recrutement des professeurs des écoles et des lycées et collèges. Une telle union n'avait jamais été vue.
Le second aspect est davantage et durablement porteur de tensions. Comme le traitement du premier point reste ambigu, subsiste une impression diffuse et tenace d'une volonté ministérielle de passer systématiquement outre les avis de la communauté universitaire. Pour parler clair, beaucoup n'ont plus confiance.
Pourtant, toutes les raisons ont été largement, clairement et publiquement expliquées qui entraînent à voir dans les mesures prises un ensemble de réformes sans grand impact positif, voire aggravantes, menées dans la précipitation et sans réelle consultation d'une communauté universitaire habituée à la collégialité dans la prise de décisions et encouragée depuis des années dans l'idée et la pratique qu'elle doit s'investir dans le gouvernement de l'enseignement supérieur et de la recherche.
La sagesse consiste évidemment à décider un moratoire, de manière à favoriser une réflexion réelle, et collective, sur cette question qui déborde amplement le milieu universitaire, et qui touche, justement parce que nous sommes une démocratie, tous les enfants de toutes les familles du pays.
Or que constatons-nous ? Il n'y a ni suspension ni moratoire - mais une série de mesures, d'indications, de commissions, de projets, d'annonces, qui conduisent à faire entériner des dispositifs confus, peu lisibles et globalement nocifs. D'où un sentiment général d'amertume, de colère, de rancoeur, voire de désespoir, qui aboutit à un mélange de consternation et de radicalisation avec le risque de comportements de plus en plus incontrôlables. C'est miracle que l'on en ait jusqu'à maintenant limité la propagation.
Qu'en sera-t-il quand on sera conduit à envisager que, par suite de l'obstination ministérielle ou d'une démarche excessivement tatillonne de l'administration des tutelles, des milliers d'étudiants puissent perdre leur année ? La démarche actuelle génère, dans le milieu de la culture, de la recherche et de l'enseignement, très attaqué et moqué ces temps-ci, un malaise profond, durable, et aux effets lointains, très peu susceptible de donner de l'attractivité à notre enseignement supérieur et à notre recherche.
Il faut donc, vite, des gestes d'apaisement vigoureux, radicaux et clairs, que vous seul, Monsieur le président de la République, pouvez accomplir avec éclat et avec sagesse. C'est la confiance qu'exprime de la sorte notre profond respect.
Pascal Binczak, président de l'université Vincennes - Saint-Denis (Paris-VIII) ;
Lise Dumasy, présidente de l'université Stendhal (Grenoble-III) ;
Anne Fraïsse, présidente de l'université Paul-Valéry (Montpellier-III) ;
Bernadette Madeuf, présidente de l'université Paris-Ouest (Paris-X) ;
Georges Molinié, président de l'université Paris-Sorbonne (Paris-IV) ;
Philippe Rollet, président de l'université Lille-I, sciences et technologies.
lundi 11 mai 2009
L’enseignement supérieur vu par l’OCDE
Réformes économiques : objectif croissance 2009
Notes par pays (mars 2009)
Notes par pays (mars 2009)
Chacun des trente États membres de l’OCDE reçoit tous les ans sa feuille de route, où sont mis en avant les domaines dans lesquels les “réformes” sont insuffisantes. La liste ci-dessous est un petit recueil des recommandations qui concernent l’enseignement supérieur. N’y figurent que les pays membres de l’Union européenne, et parmi eux uniquement ceux pour lesquels les problèmes de l’Université sont abordés. Tout commentaire semble superflu, tant les recommandations sont similaires d’un pays à l’autre.
Allemagne
Mesures prises : dans plusieurs Länder, les universités peuvent maintenant sélectionner les étudiants et percevoir des frais de scolarité, ce qui rend plus flexible la gestion des ressources. La durée des cours universitaires a été réduite et le numerus clausus a été assoupli.
Recommandations : donner aux universités dans les Länder, qui n’ont pas encore pris de mesures en ce sens, plus de flexibilité dans la sélection des étudiants.
Autriche
Mesures prises : le premier contrat triennal de performance a été conclu en 2007 entre les universités et le gouvernement; il comporte une budgétisation fondée sur des indicateurs, de nature à renforcer le financement et l’autonomie des universités : 20 % du budget de l’université sont maintenant attribués en fonction d’indicateurs qualitatifs et quantitatifs liés aux résultats.
Recommandations : autoriser les universités à sélectionner les étudiants et à fixer leurs propres frais de scolarité afin d’améliorer la qualité du service et les incitations des étudiants. Mettre en place un dispositif de prêts remboursables en fonction du revenu ultérieur afin d’éviter l’exclusion des étudiants démunis issus de milieux pauvres.
Finlande
Réduire le temps d’attente nécessaire pour pouvoir entrer dans l’enseignement supérieur afin de faire baisser l’âge moyen des étudiants à l’université, qui compte actuellement parmi les plus élevés en Europe. Réduire la longue durée des études universitaires (en particulier pour le premier cycle) en incitant davantage les étudiants à achever rapidement leurs études et à entrer plus tôt sur le marché du travail grâce à la mise en place de frais de scolarité et au développement des prêts étudiants.
France
Élargir l’autonomie des universités au-delà de ce qui a été réalisé en 2007, surtout pour la gestion budgétaire, le recrutement et la rémunération du personnel. De plus, bien qu’on ait facilité les donations de fondations privées aux universités, de nouvelles mesures sont nécessaires pour favoriser le financement privé des universités, notamment en ayant davantage recours aux droits de scolarité, cette mesure se doublant de prêts étudiants remboursables en fonction du revenu ultérieur.
Grèce
Mettre en œuvre rigoureusement les réformes récentes concernant l’enseignement supérieur et les prolonger par des changements plus décisifs, en accordant plus d’autonomie aux universités et en subordonnant leur financement à une évaluation de leurs performances.
Hongrie
Mettre en place à l’université des droits de scolarité se doublant de prêts étudiants remboursables en fonction du revenu ultérieur.
Irlande
Envisager des frais de scolarité pour l’enseignement supérieur, financés par des prêts étudiants, de façon que les établissements d’enseignement supérieur répondent mieux aux besoins des étudiants.
Italie
Les taux d’obtention d’un diplôme sont faibles dans l’enseignement supérieur par rapport à la moyenne de l’OCDE. Les taux élevés d’abandon à ce degré d’enseignement diminuent l’offre de capital humain et représentent un gaspillage de ressources dans les établissements universitaires.
Mesures prises : une loi adoptée en août 2008 autorise les universités publiques à se transformer en fondations privées. Une loi adoptée au début de 2009 prévoit d’accroître la part des financements calculés en fonction des résultats dans le financement public, mais il reste à définir les modalités de sa mise en oeuvre.
Recommandations : développer les investissements financiers privés dans l’enseignement supérieur en augmentant les frais de scolarité et l’apport de fonds privés, afin d’accroître l’offre (qualitativement et quantitativement) de places à l’université et de faire baisser les taux d’abandon ; mettre en place des prêts étudiants remboursables en fonction du revenu ultérieur.
Pologne
Instaurer des droits de scolarité pour les étudiants à temps plein dans les établissements publics d’enseignement supérieur, en même temps que des régimes plus généreux de bourses sous conditions de ressources et de prêts étudiants remboursables en fonction des revenus.
République tchèque
Les inscriptions dans l’enseignement supérieur augmentent rapidement, mais les taux d’obtention de diplômes demeurent faibles, ce qui freine l’innovation et la croissance de la productivité. L’expansion de l’enseignement supérieur exige davantage de ressources et des incitations plus efficaces aussi bien pour les étudiants que pour les établissements.
Mesures prises : aucune mesure significative n’a été prise. Des propositions sont élaborées en vue de lier le financement à des indicateurs de résultats et de qualité.
Recommandations : instaurer dans les établissements publics des droits de scolarité se doublant de prêts étudiants remboursables en fonction du revenu. Faciliter la coopération entre employeurs et universités pour mieux répondre à l’évolution des besoins de qualifications sur le marché du travail. Élargir l’éventail des programmes et améliorer l’accès des adultes aux études, en particulier pour les formations courtes.
Slovaquie
Le taux d’inscription dans l’enseignement supérieur, certes en hausse, est faible au regard des autres pays de l’OCDE, ce qui a des répercussions négatives sur la performance du marché du travail et sur la productivité.
Mesures prises : les Universités ont été autorisées à percevoir des droits de scolarité auprès des étudiants à temps partiel. Les autorités ont lancé le programme de modernisation Slovaquie 21, qui prévoit des mesures à court et moyen terme pour renforcer le cadre institutionnel de l’enseignement.
Recommandations : rendre les études supérieures plus attrayantes en proposant des programmes à visée professionnelle d’une durée de deux à trois ans. Étendre les droits de scolarité aux étudiants à temps plein et instaurer des prêts étudiants remboursables en fonction des revenus.
Suède
Développer les prêts par rapport aux bourses pour l’aide financière aux études supérieures et instaurer des droits de scolarité pour accélérer l’entrée des étudiants dans la vie active.
Jean Tosti
Membre du Conseil scientifique d’Attac
Source : site internet de l’OCDE http://www.oecd.org/home/0,3305,fr_2649_201185_1_1_1_1_1,00.html
(cliquer sur “naviguer par pays”, puis, pour chaque pays, sur “Réformes économiques : Objectif croissance 2009 - Notes par pays”)
mardi 5 mai 2009
Compte-rendu de l'AG du 5 mai 2009
Au vu de la situation, suite à un bilan très complet, l'Assemblée Générale du 5 mai 2009 a voté :
- la grève jusqu'à la prochaine Assemblée Générale d'établissement qui aura lieu lundi prochain ;
- le blocage de l'université jusqu'à jeudi inclus ;
- la manifestation à l'occasion de la journée nationale décidée par la Coordination Nationale des Universités. Cette manifestation sera masquée, en référence à notre bonne ministre Michèle Alliot-Marie qui souhaite que pelle-melle les capuches, écharpes et masques de Mickey soient interdites dans les manifs. Venez donc avec force costumes, masques vénitiens, lunettes de soleil…
mardi 14 avril 2009
À venir
Compte rendu du jour :
Assemblée Générale de l'établissement : La grève a été reconduite jusqu'au mardi 5 mai (jour de la prochaine Assemblée Générale). L'assemblée Générale de l'université du Havre appelle à une grève générale le jeudi 16 avril 2009.
Ajoutons que la première année de Lettres Modernes à voté la grève jusqu'à la rentrée peu avant l'Assemblée Générale d'établissement.
À venir.. :
Assemblée Générale de l'établissement : La grève a été reconduite jusqu'au mardi 5 mai (jour de la prochaine Assemblée Générale). L'assemblée Générale de l'université du Havre appelle à une grève générale le jeudi 16 avril 2009.
Ajoutons que la première année de Lettres Modernes à voté la grève jusqu'à la rentrée peu avant l'Assemblée Générale d'établissement.
À venir.. :
- Mercredi 15 avril, 10h00 Réunion du Comité de Grève, rendez-vous devant la cafétéria de l'UFR des Affaires Internationales Mercredi 15 avril, 14h00 "L'université du Havre entre en bourse: devenez actionnaires", rendez-vous sur l'esplanade de l'espace Coty, côté Bibliothèque Municipale (tenue de trader recommandée)
- Jeudi 16 avril, Journée de mobilisation universitaire
- Jeudi 16 avril, "Le Havre: étape du tour de France de la ronde des obstinés". Venez nous rejoindre tout au long de cette journée dans cette ronde des obstinés. Inscription sur le lien suivant
- Jeudi 16 avril, 14h00 Assemblée de l'UFR des Lettres et Sciences Humaines, amphi 5, UFR des Affaires Internationales
- Vendredi 17 avril, 10h00 Réunion du Comité de Grève, rendez-vous devant la cafétéria de l'UFR des Affaires Internationales
- Mardi 28 avril, Journée de mobilisation nationale
- Vendredi 1 mai, Manifestation interprofessionnelle, rendez-vous 9h00 sur l'esplanade de l'université
- Mardi 5 mai, 14h00 Assemblée Générale de l'établissement
mercredi 8 avril 2009
Manif demain et compte-rendu du Conseil d'UFR LSH
Jeudi 9 avril, Manifestation interprofessionnelle (décision de l'Assemblée Générale Interprofessionnelle du 19 mars). Un cortège partira à 9h30 du carrefour Total (sur la zone industrielle) et se dirigera vers la place de la bourse pour un pique-nique face au Casino (11h30).
Jeudi 9 avril, 10h00 Rassemblement sur l'esplanade de l'université pour une participation à la manifestation interprofessionnelle
Vendredi 10 avril, 9h30 Assemblée Générale de l'université.
N'oubliez pas : Tous devant la fac demain jeudi à 10h !
Jeudi 9 avril, 10h00 Rassemblement sur l'esplanade de l'université pour une participation à la manifestation interprofessionnelle
Vendredi 10 avril, 9h30 Assemblée Générale de l'université.
N'oubliez pas : Tous devant la fac demain jeudi à 10h !
Compte-rendu du Conseil de Gestion de L'UFR Lettres et Sciences Humaines du 8 avril 2009.
Ce conseil extraordinaire avait pour point principal les conditions de validation du second semestre.
1. Conditions de validation du semestre.
Les membres du Conseil ont tout d'abord tenu à préciser qu'aucun étudiant ne doit être pénalisé durant la grève. À ce titre, Pierre Thorez a rappelé que le Conseil d'Administration l'a décidé aussi.
Le conseil a décidé que les derniers cours, s'ils devaient être assurés, ne pourraient être faits plus tard que le 13 juin 2009. Les notes devraient être rendues le 22 juin au plus tard. Le conseil a en outre décidé de la suppression des examens : ils seront exceptionnellement remplacés par des contrôles continus.
Voté à l'unanimité.
Concernant la notation proprement dite, l'épreuve dans chaque matière sera laissée au choix de l'enseignant. Une seule note est nécessaire pour l'établissement du contrôle continu. Il pourra dès lors s'agir d'un devoir-maison, dossier, oral, ou DS. Dans tous les cas, le travail ne devra porter que sur les cours effectivement dispensés devant un public suffisant (plus de 25% des étudiants présents), et non sur des cours qui auraient dû être dispensés.
Une session spéciale est prévue pour les étudiants salariés.
Voté à l'unanimité.
2. Jurys.
Le conseil a refusé de statuer sur les jurys, car il estime que la rétention de note est un des moyens d'actions ; il ne tient qu'à Mme Pécresse et M. Darcos de faire en sorte que les revendications de la communauté universitaire soit entendue. Il n'y a pas eu de vote.
3. Paiement des heures de cours, déclaration des heures.
Le conseil décide d'attendre la décision du CA. Pas de vote.
4. Assemblée de LSH.
Le conseil et son directeur organisent une assemblée des personnels enseignants et non-enseignants, ainsi que des étudiants Jeudi 16 avril à 14h.
À l'ordre du jour :
* L'avenir des Lettres et Sciences Humaines
* La fin du semestre et les conditions de sa validation.
5. Enfin, le conseil a adopté la motion suivante à l'unanimité moins 4 abstentions :
« Le conseil d'UFR des LSH de l'université du Havre réuni le 8 avril 2009 constate qu'après 9 semaines de mobilisation de la communauté universitaire contre les suppressions de postes à l'université, la diminution des moyens en application du modèle d'attribution SYMPA, le décret sur le statut des enseignants-chercheurs, la masterisation telle qu'elle est envisagée de la formation aux métiers de l'enseignement et la réforme du statut des doctorants, les réponses du ministère sont dérisoires et montrent une obstination à refuser d'entendre les revendications des universités.
Dans ces conditions, le mouvement se poursuit pour obtenir le rétablissement des postes supprimés, le retrait du modèle SYMPA, du projet de statut des enseignants-chercheurs et des doctorants, du projet actuel de masterisation des métiers de l'enseignement et l'ouverture immédiate de négociations avec les représentants de la communauté universitaire (syndicats, associations de spécialistes, associations de défense de la recherche et de l'université) en vue de l'adoption d'une nouvelle loi sur l'enseignement supérieur et la recherche.
Le conseil considère que les réformes de l'Université et du CNRS menacent l'avenir des formations et de la recherche dans le champ des sciences humaines et sociales, et l'avenir de l'UFR.
Le conseil s'associe aux revendications ci-dessus et considère que le ministère porte l'entière responsabilité de la perturbation de l'année universitaire en cours. Une fois les revendications entendues, tout sera mis en œuvre pour permettre la validation des diplômes. »
1. Conditions de validation du semestre.
Les membres du Conseil ont tout d'abord tenu à préciser qu'aucun étudiant ne doit être pénalisé durant la grève. À ce titre, Pierre Thorez a rappelé que le Conseil d'Administration l'a décidé aussi.
Le conseil a décidé que les derniers cours, s'ils devaient être assurés, ne pourraient être faits plus tard que le 13 juin 2009. Les notes devraient être rendues le 22 juin au plus tard. Le conseil a en outre décidé de la suppression des examens : ils seront exceptionnellement remplacés par des contrôles continus.
Voté à l'unanimité.
Concernant la notation proprement dite, l'épreuve dans chaque matière sera laissée au choix de l'enseignant. Une seule note est nécessaire pour l'établissement du contrôle continu. Il pourra dès lors s'agir d'un devoir-maison, dossier, oral, ou DS. Dans tous les cas, le travail ne devra porter que sur les cours effectivement dispensés devant un public suffisant (plus de 25% des étudiants présents), et non sur des cours qui auraient dû être dispensés.
Une session spéciale est prévue pour les étudiants salariés.
Voté à l'unanimité.
2. Jurys.
Le conseil a refusé de statuer sur les jurys, car il estime que la rétention de note est un des moyens d'actions ; il ne tient qu'à Mme Pécresse et M. Darcos de faire en sorte que les revendications de la communauté universitaire soit entendue. Il n'y a pas eu de vote.
3. Paiement des heures de cours, déclaration des heures.
Le conseil décide d'attendre la décision du CA. Pas de vote.
4. Assemblée de LSH.
Le conseil et son directeur organisent une assemblée des personnels enseignants et non-enseignants, ainsi que des étudiants Jeudi 16 avril à 14h.
À l'ordre du jour :
* L'avenir des Lettres et Sciences Humaines
* La fin du semestre et les conditions de sa validation.
5. Enfin, le conseil a adopté la motion suivante à l'unanimité moins 4 abstentions :
« Le conseil d'UFR des LSH de l'université du Havre réuni le 8 avril 2009 constate qu'après 9 semaines de mobilisation de la communauté universitaire contre les suppressions de postes à l'université, la diminution des moyens en application du modèle d'attribution SYMPA, le décret sur le statut des enseignants-chercheurs, la masterisation telle qu'elle est envisagée de la formation aux métiers de l'enseignement et la réforme du statut des doctorants, les réponses du ministère sont dérisoires et montrent une obstination à refuser d'entendre les revendications des universités.
Dans ces conditions, le mouvement se poursuit pour obtenir le rétablissement des postes supprimés, le retrait du modèle SYMPA, du projet de statut des enseignants-chercheurs et des doctorants, du projet actuel de masterisation des métiers de l'enseignement et l'ouverture immédiate de négociations avec les représentants de la communauté universitaire (syndicats, associations de spécialistes, associations de défense de la recherche et de l'université) en vue de l'adoption d'une nouvelle loi sur l'enseignement supérieur et la recherche.
Le conseil considère que les réformes de l'Université et du CNRS menacent l'avenir des formations et de la recherche dans le champ des sciences humaines et sociales, et l'avenir de l'UFR.
Le conseil s'associe aux revendications ci-dessus et considère que le ministère porte l'entière responsabilité de la perturbation de l'année universitaire en cours. Une fois les revendications entendues, tout sera mis en œuvre pour permettre la validation des diplômes. »
samedi 4 avril 2009
Appel à témoignage : doctorant arrêté par la police lors de la manifestation de la Sorbonne
IMPORTANT !
Message de Clément Onirus, doctorant, arrêté par la police lors de la manifestation de la Sorbonne :
« Chers amis, comme vous le savez, je suis accusé à tort d’avoir lancé une bouteille sur un CRS lors de la manif de jeudi dernier devant la Sorbonne. J’ai besoin de tous les témoignages possibles, et SURTOUT, de toutes les photos et vidéos que vous ou vos amis auraient pu faire pendant la manif. TOUTES les photos m’intéressent, même celles où je n’apparais pas, même celles montrant les CRS et policiers. Je risque officiellement 5 ans de prison ferme, et officieusement plusieurs mois avec sursis, et surtout un casier judiciaire qui me ferait perdre l’agrégation, ainsi que tout droit à un emploi de fonctionnaire ou d’enseignant. Mais j’ai bien l’intention d’obtenir la relaxe, et pour cela, j’ai ABSOLUMENT besoin de prouver mon innocence: vous n’ignorez pas que la parole d’un honnête citoyen n’a aucune valeur face à la parole d’un CRS qui trahit son serment (parce que je suis sincèrement convaincu qu’il sait que je suis innocent, et qu’il s’en moque). Si vous avez accès à d’autres listes de mobilisation, n’hésitez pas à diffuser ce mail.
Envoyez moi vos réponses à cette adresse: onimusPOINTclementATorangePOINTfr »
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