mercredi 8 avril 2009

Manif demain et compte-rendu du Conseil d'UFR LSH

Jeudi 9 avril, Manifestation interprofessionnelle (décision de l'Assemblée Générale Interprofessionnelle du 19 mars). Un cortège partira à 9h30 du carrefour Total (sur la zone industrielle) et se dirigera vers la place de la bourse pour un pique-nique face au Casino (11h30).
Jeudi 9 avril, 10h00 Rassemblement sur l'esplanade de l'université pour une participation à la manifestation interprofessionnelle
Vendredi 10 avril, 9h30 Assemblée Générale de l'université.

N'oubliez pas : Tous devant la fac demain jeudi à 10h !



Compte-rendu du Conseil de Gestion de L'UFR Lettres et Sciences Humaines du 8 avril 2009.



Ce conseil extraordinaire avait pour point principal les conditions de validation du second semestre.

1. Conditions de validation du semestre.

Les membres du Conseil ont tout d'abord tenu à préciser qu'aucun étudiant ne doit être pénalisé durant la grève. À ce titre, Pierre Thorez a rappelé que le Conseil d'Administration l'a décidé aussi.

Le conseil a décidé que les derniers cours, s'ils devaient être assurés, ne pourraient être faits plus tard que le 13 juin 2009. Les notes devraient être rendues le 22 juin au plus tard. Le conseil a en outre décidé de la suppression des examens : ils seront exceptionnellement remplacés par des contrôles continus.
Voté à l'unanimité.

Concernant la notation proprement dite, l'épreuve dans chaque matière sera laissée au choix de l'enseignant. Une seule note est nécessaire pour l'établissement du contrôle continu. Il pourra dès lors s'agir d'un devoir-maison, dossier, oral, ou DS. Dans tous les cas, le travail ne devra porter que sur les cours effectivement dispensés devant un public suffisant (plus de 25% des étudiants présents), et non sur des cours qui auraient dû être dispensés.
Une session spéciale est prévue pour les étudiants salariés.
Voté à l'unanimité.

2. Jurys.

Le conseil a refusé de statuer sur les jurys, car il estime que la rétention de note est un des moyens d'actions ; il ne tient qu'à Mme Pécresse et M. Darcos de faire en sorte que les revendications de la communauté universitaire soit entendue. Il n'y a pas eu de vote.

3. Paiement des heures de cours, déclaration des heures.

Le conseil décide d'attendre la décision du CA. Pas de vote.

4. Assemblée de LSH.

Le conseil et son directeur organisent une assemblée des personnels enseignants et non-enseignants, ainsi que des étudiants Jeudi 16 avril à 14h.
À l'ordre du jour :

* L'avenir des Lettres et Sciences Humaines
* La fin du semestre et les conditions de sa validation.


5. Enfin, le conseil a adopté la motion suivante à l'unanimité moins 4 abstentions :


« Le conseil d'UFR des LSH de l'université du Havre réuni le 8 avril 2009 constate qu'après 9 semaines de mobilisation de la communauté universitaire contre les suppressions de postes à l'université, la diminution des moyens en application du modèle d'attribution SYMPA, le décret sur le statut des enseignants-chercheurs, la masterisation telle qu'elle est envisagée de la formation aux métiers de l'enseignement et la réforme du statut des doctorants, les réponses du ministère sont dérisoires et montrent une obstination à refuser d'entendre les revendications des universités.
Dans ces conditions, le mouvement se poursuit pour obtenir le rétablissement des postes supprimés, le retrait du modèle SYMPA, du projet de statut des enseignants-chercheurs et des doctorants, du projet actuel de masterisation des métiers de l'enseignement et l'ouverture immédiate de négociations avec les représentants de la communauté universitaire (syndicats, associations de spécialistes, associations de défense de la recherche et de l'université) en vue de l'adoption d'une nouvelle loi sur l'enseignement supérieur et la recherche.
Le conseil considère que les réformes de l'Université et du CNRS menacent l'avenir des formations et de la recherche dans le champ des sciences humaines et sociales, et l'avenir de l'UFR.
Le conseil s'associe aux revendications ci-dessus et considère que le ministère porte l'entière responsabilité de la perturbation de l'année universitaire en cours. Une fois les revendications entendues, tout sera mis en œuvre pour permettre la validation des diplômes. »