mercredi 11 mars 2009

une motion du conseil municipal de Fécamp

CONSEIL MUNICIPAL

Séance du 20 février 2009

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MOTION

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Réforme de l'Université

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Rapporteur : B. MARTIN

Mesdames, Messieurs,

Considérant l’intérêt majeur d’un pôle universitaire pluridisciplinaire et de qualité sur le bassin de vie Fécamp – Le Havre, le Conseil Municipal a souhaité marquer son désaccord profond avec la politique gouvernementale envers les universités et les organismes de recherche le projet de réforme de l’Université porté par le Gouvernement.

En effet, le Conseil Municipal de Fécamp est préoccupé par la décision gouvernementale de supprimer 5 emplois budgétaires lors de la rentrée 2009 à l’université du Havre (et 8 postes à l’Université de Rouen), ainsi que par les perspectives de suppression encore plus importantes lors des rentrées universitaires ultérieures (116 suppressions de postes annoncées si l’on prend en compte le nouveau système d’allocation des ressources. Il entend également dénoncer la menace qui pèse sur le budget autonome des IUT.

Une nette dégradation est déjà engagée dans les conditions d’enseignement et de recherche, le projet de modification du décret de 84 du statut des enseignants-chercheurs est inquiétant. Par effet mécanique d’application de la loi « Libertés Responsabilités des Universités » (LRU), il détruira la recherche à l’université du Havre et brisera l’indépendance des professeurs et maîtres de conférences des universités.

Le Conseil Municipal s’oppose également au projet de réforme de « masterisation » de la formation des enseignants qui précarise les étudiants de cette formation en annulant l’année de stage rémunéré et ne leur assure plus la formation pédagogique nécessaire à leur futur métier.

C’est pourquoi, solidaires des enseignants-chercheurs et des étudiants, les élus fécampois, conscients de la spécificité et de l’utilité de l’université du Havre dans son environnement économique et social demandent :

1) Le gel de la décision de suppression de postes à l’université du Havre,

2) La remise à plat du nouveau modèle d’allocation des moyens SYMPA,

3) Le retrait du projet de modification du statut des enseignants-chercheurs

4) Le retrait de la réforme dans sa forme actuelle de la masterisation des métiers

de l’enseignement

5) Une réécriture de la loi LRU visant à renforcer le service public d’enseignement supérieur La reprise de la réforme de l’Université publique

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