samedi 21 février 2009

compte-rendu rapide de la coordination nationale à Nanterre

Aprés un long exposé de la situation dans chaque université, il ressort que le degré de mobilisation est trés variable, de la grêve longue et totale à la mobilisation symbolique d'une minorité.
Néanmoins cette mobilisation ne faiblit pas et même s'étend. Le rôle des assemblées générales locales et des actions situées apparaît comme essentiel. La coordination est un appui, mais la lutte au niveau de chaque université est primordiale, c'est là que se construisent la contestation et le rapport de force.

L'appel à la grêve reconductible jusqu'au retrait du décret de la LRU sont votés. Les traductions locales de cet appel c'est autre chose.

Les mandatés sont d'accord sur la nécessité d'étendre la lutte et de s'unir avec les collègues du secondaire et du primaire , de la "Maternelle à l'Université", pour dénoncer un projet d'ensemble contre le service public de l'enseignement et de la recherche.
Il faut mener des actions conjointes partout et pas seulement attendre une coordination nationale inter-syndicale. Il faut donc aller vers nos collègues des écoles et lycées.

Enfin dans les "flash-mobs" présentées deux sont peut-être intéressantes pour Le Havre
Des déclamations dans les lieux publics en plusieurs langues, c'est une action de l' INALCO
Des tractages à la porte des établissements privés , après tout l'école de management envoie bien des hôtesses démarcher les étudiants sur le campus

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Professeur dans le secondaire, je ne peux qu'approuver cette déclaration: "...la nécessité d'étendre la lutte et de s'unir avec les collègues du secondaire et du primaire , de la "Maternelle à l'Université", pour dénoncer un projet d'ensemble contre le service public de l'enseignement et de la recherche". Pour vous mettre en relation avec les Lycées Schuman, http://schumanengreve.over-blog.com
A très bientôt

Anonyme a dit…

Attention il y a une grosse inexactitude dans votre compte-rendu, par eilleurs intéressant, qu'il faudrait corriger... L'appel à la grève reconductible JUSQU'A L'ABROGATION DE LA LOI LRU n'a pas été voté! Il faut relire la motion intitulée "pour une loi nouvelle", elle ne contient pas le mot grève.
De fait le mot grève n'apparaît que dans le communiqué du matin, qui se réfère aux revendications antérieures, cest-à-dire aux motions antérieurement votées: or la grève illimitée n'est subordonnée qu'à deux textes à l'heure qu'il est (c'est la fameuse "motion 1 historique": retrait du projet de décret sur les enseignants-chercheurs et de la réforme sur la masterisation et les concours). Mais il va de soi que si ces deux revendications étaient satisfaites, la lutte continuera sous des formes multiples (grèves ponctuelles, manifestations et autres)pour l'abrogation de la loi LRU et une loi nouvelle sur l'université.
Il est vrai que la question d'étendre le mot d'ordre de grève illimitée à toutes les renvendications a été posée, mais il était 18h00 et il a été estimé qu'il était trop tard pour mettre au vote une décision aussi grave, alors que beaucoup de délégués, notamment venus de loin, avaient déjà dû quitter la salle. Surtout, des gens ont expliqué que l'abrogation de la loi suppose de réunir le parlement (contrairement à un décret qui peut se retirer très vite, par le gouvernement lui-même) et cela prend des mois (même quand le parlement est d'accord pour le faire). Du coup la grève reconductible n'est pas tenable: c'est pour ça q'uils ont pas voté ça.

Anonyme a dit…

Merci pour ces précisions, j'ai effectivement résumé un peu vite la question de la grève, mais il y a parfois ambiguité sur les termes, greve devient synonyme de lutte. les motions sont maintenant parues sur le blog

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